Tout d’abord une précision à l’attention de M. le maire de Pélissanne : ce n’est pas parce que l’on réside à Salon de Provence, ce n’est pas parce que l’on réside à Lançon de Provence, que l’on n’a pas son mot à dire sur le clos St Martin. Toute personne qui réside dans les Bouches du Rhône, a son mot à dire, peut exiger des comptes, parce que l’ES13 est subventionnée par le département et qu’une partie des recettes du département provient de l’impôt payé par les contribuables avec la Taxe Foncière (intercommunalité 2,89 % pour 2025). A bon entendeur, salut !
Pascal MONTECOT, maire de Pélissanne, premier vice-président de la Métropole Aix-Marseille-Provence aurait-il concocté un destin funeste pour l’Ehpad du Clos St Martin ?
C’est la question que l’on peut se poser, c’est la question que se posent les membres du collectif qui vient de se créer, « collectif pour le maintien de l’Ehpad en son lieu actuel » (collectif qui, quelques jours après sa création, compte déjà une quarantaine de membres). Le Pélican frondeur lui apporte son soutien, met à sa disposition toute sa logistique.
Les Pélissannais et les Pélissannaises ne peuvent accepter le « déménagement » du clos St Martin, que ce soit pour l’Ensoleillée ou pour tout autre lieu. Demain, celles et ceux qui ne pourront plus rester à leur domicile, seront bien contents de trouver un Ehpad, en plein centre-ville, un Ehpad qui ne les déracinera pas.
Les déclarations de Pascal Montécot à la Presse locale (La Provence)
Il s’est battu durant de très longs mois. Pascal Montécot n’a eu cesse de faire remonter le disfonctionnement et signaler les cas de maltraitance (Cf. La Provence).
"J’en avais marre d’être impuissant, la maltraitance ça me prend aux tripes et ne passe pas" a-t-il affirmé !
M. le maire la maltraitance ça vous prend aux tripes ? Sur les 73 résidents du clos St Martin, seulement 3, et tant mieux, seulement 3 ont quitté l’EHPAD : une personne est partie pour suivre sa famille dans l’Est de la France, une a été transférée à Grans, une à Miramas. Accepter que par suite de la décision de fermeture par l’ARS les résidents soient expatriés au 4 coins du département, c’est les condamner à mort et s’il y a quelqu’un qui puisse dire « ça me prend aux tripes » c’est bien le personnel de l’Ehpad qui a assisté au départ de l’un de ces deux résidents, un drame, tout le monde en pleurs, le résident qui ne comprenait pas « mais qu’est-ce que j’ai fait, pourquoi cette punition ? ».
Pascal MONTECOT à la Provence, suite :
"Je veux sortir de ce gestionnaire là. Ce n'était plus possible de continuer comme ça : des résidents restaient souillés toute la journée, voire plus. L'objectif c'est de trouver un repreneur car il est hors de question que Pélissanne perde son Ehpad".
C’est on ne peut plus clair, VIRER une association loi 1901 pour confier la gestion à un privé !
Et à RTL
« Depuis des mois, je recevais quotidiennement des retours de familles et de salariés, les résidents n’avaient plus les soins nécessaires ».
L’ARS a relevé de graves défaillances au sein de l’Ehpad : locaux indignes et dangereux pour les résidents, gestion insatisfaisante des ressources humaines, maltraitance institutionnelle (soins non ou mal effectués, abandon des résidents avec des risques de fugue ou de décès), compromettant directement la santé, la sécurité et le bienêtre physique et moral des résidents.
M. le maire ce que vous avez été amené à constater, ce que l’ARS a confirmé, aurait dû vous amener, (mais peut-être l’avez-vous fait) à passer à la vitesse supérieure à savoir déposer une plainte contre X, pour tout ce que vous avez constaté, car ce que vous avez constaté, le délaissement de personnes incapables de se protéger en raison de leur âge ou de leur état de santé physique ou mental est passible de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000, € d'amende, et si le délaissement entraîne la mort, de 20 ans de réclusion criminelle, car présentement il s’agit de maltraitance envers certaines personnes qui sont vulnérables, ainsi que du décès de la personne qui a fugué.
M. le maire lorsque vous affirmez que vous avez fait de nombreux signalements, nous aurions dû les retrouver, dans les comptes rendus du Conseil de la Vie Sociale du 27 mars 2024, 20 août 2024, 5 novembre 2024, comptes rendus où il est fait état des seuls signalements des familles à l’ARS, ou il est fait état suite au contrôle de l’ARS, des améliorations apportées au quotidien des résidents, des réaménagements des locaux.
M. le maire qu’attendez-vous pour rendre public vos nombreux signalements ?
Le Conseil de la Vie Sociale, c’est quoi ?
Monsieur le maire, mesdames les élues du Pôle Solidarité, n’auriez-vous rien remarqué lorsque vous avez remis le "traditionnel colis de Noël" aux résidents du clos St Martin ? Lors de vos visites avez-vous échangé avec les résidents, avec les familles des résidents, avec le personnel, avec les élus du personnel?
Mener à bien un tel néfaste projet, à savoir récupérer le terrain sur lequel a été édifié l’Ehpad, pour le livrer aux requins de l’immobilier ne peut se faire, si l’on n’a pas l’envergure indispensable, qu’avec l’aide d’autrui présentement avec l’aide de sa patronne la présidente du Conseil Départementale, présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence. Et présentement un élément peut favoriser ce néfaste projet : la situation financière du Groupe Entraide Solidarité 13, situation financière qui s’est dégradée depuis la pandémie de la COVID 19, situation financière dont madame la présidente du Conseil Départemental des Bouches du Rhône est parfaitement au courant.
Mme la présidente du Conseil Départemental des Bouches du Rhône sait pertinemment que AS13 est actuellement sous « procédure de sauvegarde »,
Madame la présidente du conseil départemental des Bouches du Rhône sait parfaitement que la situation financière catastrophique dans lequel se trouve cette association n’est pas nouvelle,
Madame la présidente du conseil départemental des Bouches du Rhône a eu entre les mains le rapport du commissaire aux comptes pour l'année 2022, pour ne citer que cette année : Les comptes annuels de l’exercice clos au 31 décembre 2022 faisaient état d’un déficit de 4.138 105,00 €.
Au total les comptes annuels de l’association regroupent 16 structures comptables :
EHPAD Les Jardins fleuris
EHPAD L’Ensouleiado
EHPAD Griffeuille
EHPAD Le Clos St martin
EHPAD La Marylise
EHPAD Le Lacydon
EHPAD Les Jardins de Maurin
EHPAD Les Oliviers de Saint Jean
Résidence Autonomie Lou Paradou
Résidence Autonomie Le Roy d’Espagne
Résidence Autonomie Jas de Bouffan
Résidence Autonomie le Mas de Sarret
Résidence Autonomie Les Pins
Siège social
Pôle Infos Seniors
Crèche les Coccinelles
Ci-après extrait de l’annexe aux comptes annuels de ce même exercice :
Madame la présidente a-t-elle informé, régulièrement, le Conseil Départemental sur la situation financière de cette association ? Mme Hélène Gente-Ceaglio et M. Jacky Gérard, conseillers du canton de Pélissanne, devraient être en mesure de répondre à cette question (je leur ai fait parvenir le présent article).
La situation financière du groupe Entraide Solidarité 13, est une occasion inespérée pour le maire de Pélissanne, dos au mur cette association n’a plus qu’une issue : la cession du terrain sur lequel est édifiée l’Ehpad, sauf à ce qu’il y ait un « grain de sable » qui vienne tout remettre en cause ! Et c’est sur ce grain de sable que le pélican frondeur a commencé ses investigations…